La vie passe sous la fenêtre du poète...

... Il l'habille de rêves !

Nous mettrons ici nos petits et grands délires, nos franches rigolades, bref tout ce qui peut nous passer par la tête de grand, de beau, de marrant, de léger, d'inutile c'est le devoir d'un bon administrateur de transmettre ses valeurs aux forumeurs dont il a la charge...
ça ne vous rapelle rien ?

I POUR UNE HISTOIRE QUI VA VENIR
(Pour une histoire qui va venir et dont j'entends presque les pas.)
Adonis

Il était une fois....
Un rêve d'échapper à l'attraction terrestre...
Des pas perdus autour la tendresse immobile...
Quatre feuilles tapies au hasard annoncé...
Un remède pire que les maux embusqués...
L'âme brute à remonter notre temps incertain...

Puis je raconterai...
Celui qui achevait les choses infinies...
Ceux qui, patiemment, le hasard abolissent...
Comment, mains et esprit, ils tuèrent la Mort...
L'homme qui visitait dans tous les sens le temps...
Un amour à la fois oeuvre, bulle et diamant...

Sans jamais oublier ...
La part indicible des choses importantes à dire...
Que nous sommes nos rêves, nos créations aussi...
Qu'aucune certitude n'existe sur le temps imparti...
Que la roue tourne et suive son antique chemin...
Et l'idéal bâtit à rêves de jouir et à sable brûlant...

En contant qu'à la fin...
Le prodige persiste durant l'ère de joie....
Naît le fils de licorne et du prince escargot...
Nul ne s'abritera sur la terre de chasse...
La nuit mil et unième éclôt et aboutit...
Tous les bâtons rompus et tous les champs semés...

bernard garrigues
AMOUR DE PETITE LOUVE

Merci Bernard, je suis soufflée, c'est beau, tellement tendre tout en restant sous un voile de pudeur !



"Vibrations »


Envoyer un sourire,
éteindre une larme,
traquer l'âme qui soupire,
pour que le malheur désarme !
Des éclairs de tendresse,
des orages de dérisions,
aucun mot qui ne blesse,
envoyer toujours de bonnes vibrations !
Je sais que vous aimez,
je sais que vous souffrez,
je sais que vous hurlez,
je sais, je sais et je me tais !
Ce n'est pas de l'indifférence,
ce n'est pas de la négligence,
ce n'est pas un manque de cœur,
ce n'est pas un excès de rancœurs !
Non, c'est pour vous éloigner du vécu,
de tout ce qui vous est arrivé
et qui ne vous a pas plu !
C'est une étincelle d'amitié !

Renée, merci.

Une autre petite couche ?

III CHEMIN
(Mon chemin reste mon chemin. La folie qui m'a guidé est toujours souveraine.)
Adonis


Dans le vent et la tempête, je suis le chemin
Mon amour de petite louve en meute solitaire,
Trace rouge ton sang dessus la neige blanche
Signe de nos violences et du désir voulu.


J'aspire au centre de ta bulle, ma folie souveraine,
Mon hommagée de blues sans rime ni raison
A poursuivre au-delà d'un rêve inéclamé
La rencontrée brutale aux hasards de nos routes.


Tisserande de fer forgé pour la grille contrainte
À préserver le dans et transpercer le hors,
Tu jouerais avec moi de grands jeux de marelle
Tantôt vers les enfers, tantôt en paradis.


Je ravirai l'outil à tailler l'infini
Abandonné, afin d'affûter d'autres rêves
Ressemblant, tels des frères, aux aguets palpités
Qui nous jettent, les fous, sur une erre nouvelle.


bernard garrigues
AMOUR DE PETITE LOUVE

Comme j'aimerai avoir encore Bernard ta sagesse, celle d'écrire "sous les vents" au fait qu'importe la tempête, quand on aime il fait toujours beau temps.
Ils m'ont levé le goût d'écrire, du moins d'écrire joyeusement, je ne sortirais que des textes tristes, je ne veux pas rajouter une seule ligne à ce goût de résignation, à ce cheminement vers un monde où je n'aurai jamais ma place.

Et nous ici nous parlerons de ciel bleu, nous parlerons de soleil, de, douceur, de partage.
Nous serons les mamouths de la tendresse, les chantres de l'appartenance et de l'interactivité. Nous en ferons quelque chose de tellement beau, tellement grand que nous pousserons au loin tout ce que nous ne sommes pas.
Parce qu'il y a tellement de grandeur à hisser ''l'autre", tellement de joie de le voir "accéder à", tellement d'élan pour monter plus haut, plus grand, plus large...
Parce qu'ils ne veulent pas voir, ne pas entendre, ne pas parler, ne pas penser, ne pas admettre...
Parce que chaque mot entraîne le monde un peu plus haut ou le submerge, l'éttouffe...
Parce qu'il est en dehors des euros, des stockoptions, des pétrodollars...
Parce que le respect se fait au premier niveau de la poussière...
Alors nous serons NOUS !
NOUS sans faille, sans doute, sans regret, sans remord !
Parce que c'est trop grave, parce qu'il faut revenir sur ses pas, parce qu'autrement c'est impossible, parce que nous serons toujours là... Et d'autres avant nous, avec nous, après nous, alors nous cheminerons !
Nous ne vaincrons pas, parce que ce serait faire perdre l'autre, le différent mais si pareil à nous, nous ne vaincrons pas, non, nous ferons simplement que tout reste encore possible, humain, humblement humain, basiquement solidaire, solidaire minéralement, solidaire végétalement, solidaire ANIMALEMENT !

Le décollage s'est-il achevé par un crash ? Il n'y a plus personne.

Ben non, jeune barbare, je planais, là-haut, si haut que j'ai vu...
Tu sais quoi ?
Pas de grands, ni de petits, ni de blancs, ni de noirs, ni de villes ni de déserts...
Une poussière étincelante... Comme une conscience qui veille dans la nuit, une seule, pure, entière...

Y'a du boulot

Sans oublier des perles de pluie dans des pays où il ne pleut pas...

Pfffffffffff ! C'est dépassé maintenant avec les canons on fait de la neige dans des pays où il ne neige pas

N'est-ce pas ? Tu veux tâter de mon canon à neige ?

Tiens, vous ici ?

Oui : je suis toujours abonné aux réponses.

D'habitude les gens se bornent à poser des questions

Y'avait de ces dialogues..

Ben vi, yaveh le très haut...
Maintenant les gens viennent sur le net pour faire taire l'autre ! Ils ne cherchent même plus a discuter, ça les fatigue. Et tu sais à Marseille quand on est bien fatigué c'est grave, on en crève !

Vous n'êtes plus à Lyon ?

Et vous ?

Moi si.

Fan ! Me voilà face à un Monsieur Brun !

Ben oui, une sorte de partage tout virtuel mais trés équitable dans le sens ou chacun trouvait ce qu'il amenait ! Une part de rêve, un morceau de joie, une lueur dans la nuit !

De qui parlez-vous ?

je fais suite à yaveh de ces dialogues, depuis l'accident je suis devenue lourdingue !

Vous êtes en fauteuil roulant ?

Non pas encore, en minerve en talons dorés...