Joyeux Noël à tous les résistants !

Je sens que je ne pourrai passer Noël sans penser aux yeux de tous les enfants enfermés en France dans les centres de rétention administrative.
Je ne pourrai me réchauffer au feu de l'amitié et de l'amour sans penser aux sans logis qu'on n'hésite pas à faire tomber dans la Seine glaciale pour les déloger.
Si mon cercle de famille et de relations est resté le même, je suis quand même frappée de tristesse quand je vois, ou pire j'entends, certains. C'est comme s'ils portaient un crèpe noir en travers du visage !
Je pourrai comprendre que la faim, la terreur puissent pousser à composer avec l'innomable et encore... Mais nous, en France comment expliquer ce retour aux plus beaux jours de Vichy ?
Il y a la peur de l'autre, la trouille d'être acculé aux mêmes problèmes de paupérisation, l'ignorance, le manque de culture, la passivité, l'acceptation complice, la satisfaction de penser qu'en dessous il a certainement encore des sous-hommes.
Et pendant ce temps on se réjouit de ce qu'on lève à l'autre, à ses enfants, à ses parents, à ses malades, à ses handicapés, mieux même on propose des idées toutes d'un niveau qui ramène la bête au-dessus de l'humain !

Puis il y a ceux qui disent et qui ont dit non ! Qui protestent, qui se fédèrent, qui résistent, qui ne composent pas, qui ne composeront jamais avec l'innacpetable, c'est à ceux-là que je souhaite un joyeux noël, parce qu'ils en ont besoin, deux ou trois jours de pause dans leur lutte de tous les jours.

Je forme le voeux que sans tarder nous nous organisions afin de nettoyer notre beau pays de toute cette vermine qui nous ronge.

Je sais vous allez me dire comment ? Avec qui ?
La réponse la plus simple est avec tous ceux qui ne composeront jamais avec eux, même par pur clientèlisme, même pour le pouvoir, même pour le fric, même pour la gloire !

Dans un premier temps et en attendant que la résistance s'organise, dégage des hommes d'états, je dirai qu'il conviendrait de donner au moins vingt pour cent à l'extrême gauche, voire plus de façon à les obliger d'en tenir compte, et ils le feront car ils ne sont pas à une volte face près, d'ailleurs ils n'en ont pas de face, ils ont la figure comme le cul !